Depuis dix ans, Olivier Weyrich consacre une partie de ses travaux d’édition à faire redécouvrir le Congo contemporain. Sa rencontre avec Alain Huart a été décisive. Ses travaux photographiques sont le socle d’une collection d’ouvrages qui montrent ce que tant de gens voudraient voir de leurs propres yeux.

Depuis l’indépendance de 1960, nombreux sont les Européens qui ont laissé une partie de leur coeur en Afrique centrale et au Congo en particulier. Soixante ans plus tard, l’éditeur et le photographe sont retournés arpenter les routes et les pistes de l’ancienne province du Bas-Congo, celle qui a vu les premiers explorateurs débarquer sur les plages du front atlantique.

Pour immortaliser les traces d’une époque définitivement révolue, mais qui fut une étape importante pour le désenclavement de l’Afrique centrale, l’éditeur a cette fois-ci travaillé sur deux tableaux. Le premier est l’ouvrage que vous tenez dans vos mains, signé par Alain Huart et Chantal Tombu. Ce livre est celui des dernières traces d’un Congo belge qui disparaît inévitablement. Le second tableau est un documentaire vidéo confié au jeune réalisateur Simon Hardenne. Durant trois ans, avec l’éditeur Olivier Weyrich, il a fait étape dans les lieux fondateurs de ce qui fut le début du Congo belge. Au travers d’un documentaire riche en couleurs et en émotions, ils racontent leur “Retour au Congo”, celui dont ils ont tant entendu parler en Belgique et dont l’écho résonne encore si fort aujourd’hui.

Ce livre et ce film montrent un Congo sans les Belges, mais où leurs traces sont encore un peu partout.