Matadi-Boma : Retour au Congo

Découvrez cet ouvrage magnifique consacré aux villes les plus chargées d’histoire du Congo (RDC) !

Découvrez les épopées exploratrices et civilisatrices dans ce royaume Kongo mythique avec le passage de Stanley à Boma le 9 août 1877 : l’expédition de Stanley, partie de Zanzibar en 1874 à travers la région des lacs et le bassin du Congo atteint la côte Atlantique à Boma. Le baobab de Stanley est un site que l’on visite toujours aujourd’hui à Boma.

La ville de Boma fut la capitale de l’État Indépendant du Congo, propriété personnelle de Léopold II puis du Congo belge, du 1er mai 1886 au 31 octobre 1929 ; découvrez à Boma (et dans ce livre) le palais du Gouverneur commandé par Léopold II.

Mythique chantier du chemin de fer et la phrase célèbre de Stanley « sans un chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny », découvrez où s’enfuyaient les déserteurs du chantier, dans les montagnes qui bordent Matadi…

Suivez les colons embarqués à Anvers, leur arrivée au port de Matadi ; vivez leur séjour à l’hôtel Métropole et puis par leur passage la gare de Matadi (patrimoine bien conservé aujourd’hui) pour rejoindre Léopoldville en train.

Revivez la vie des coloniaux, leur lien avec la mère patrie, avant le mail et le téléphone, quand le courrier arrivait par bateau : touchez ces boites postales à Boma : la poste d’il y a plus d’un siècle.

Découvrez enfin la forêt du Mayumbe, le sentier écologique de la réserve de biosphère de Luki et les enjeux climatiques s’aujourd’hui, car la République démocratique du Congo est l’un de pays les plus important de la planète, pour d’autres enjeux que ceux imaginés par Léopold II, Stanley et Diogo Cão

Dès 1483, l’explorateur portugais Diogo Cão entre à l’embouchure du fleuve Congo. Il atteint l’actuelle Matadi et y place le premier Padrão, au cœur du territoire Kongo, puissant royaume à l’intérieur des terres. En 1604 Antonio Manuel marquis de Ne Vunda, le cousin du roi du Kongo Alvaro II, est envoyé auprès du Pape Paul V, le royaume du Kongo – qui jouait la carte du catholicisme – étant alors sous tutelle portugaise. Mais Lisbonne exigea que l’ambassadeur fasse un long périple avant de rejoindre Rome, de peur que des relations directes ne s’établissent entre le Vatican et le Kongo. Le pape Paul V est à son chevet mais Antonio mourut peu de temps après son arrivée. Christianisation initiée par les portugais, religion importée par des colonisateurs soucieux d’intérêts politiques et économiques et traite des esclaves, vont susciter des mouvements d’opposition, dont Kimpa Vita, est l’étendard ; elle prêche dès l’âge de 20 ans : brûlée vive (Jeanne d’Arc d’Afrique) sur le bûcher le 2 juillet 1706, avec la bénédiction des autorités catholiques locales, elle ouvre la voie à la religion kimbanguiste aujourd’hui.

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