La tourbière du bassin fleuve Congo. 1000 ans de services écosystémiques

La découverte des grandes tourbières congolaises est récente, reste à en mesurer l’importance. Elles s’étendraient sur plus de 145.000 kilomètres carrés, soit un puits de carbone gigantisme. Un des poumons de la planète… mais aussi potentiellement une bombe à retardement ! La préserver est impératif. Protéger la forêt congolaise devient plus impérieux que jamais. 

Au fin fond du bassin du Congo, la forêt vierge abrite une tourbière, un écosystème méconnu qui a pour faculté de stocker du carbone. La tourbe, c’est cette accumulation de vieilles feuilles qui se décomposent lentement du fait de l’humidité de la forêt. Concrètement, trois années de pollution mondiale sont enfouies au cœur de la forêt congolaise. Un site à protéger absolument, sous peine d’accélérer le réchauffement climatique.

Le bassin du Congo abrite la plus grande zone de tourbières au monde

La découverte de ces tourbières congolaises est récente : les scientifiques doivent maintenant mesurer leur importance. Le bassin du Congo abrite la plus grande zone de tourbières au monde, sur plus de 145 000 kilomètres carrés. Un puits de carbone, un des poumons de la planète, mais aussi potentiellement une bombe à retardement. « Les tourbières nous aident, donc si on les protège elles nous aident à réduire les effets néfastes sur le changement climatique. Mais si on les détruit, ça amplifiera le changement climatique », explique Bart Crezee, chercheur à l’université de Leeds (Royaume-Uni).

À l’heure du réchauffement climatique, l’évolution vers une économie verte est un objectif essentiel pour la RDC. La stratégie nationale REDD+, qui vise à limiter la dégradation et la destruction des forêts, a été adoptée par le gouvernement congolais en 2013.

Cette stratégie prévoit l’incitation à la protection des forêts ; la sédentarisation et l’intensification des productions agricoles, avec la promotion de modèles appropriés et adaptés aux différentes zones pédoclimatiques de RDC, afin de créer une véritable classe moyenne d’agriculteurs.

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